Deuxième partie.

Après les différentes missions de Météo-France (Article de Mai 2021), nous vous proposons ce mois-ci de découvrir les technologies de pointe et les enjeux du secteur de la météorologie. L’occasion d’en savoir plus sur la recherche menée par Météo-France grâce à Samuel MORIN, Chercheur et Directeur du Centre National de Recherches Météorologiques (CNRM).

Le CNRM fait partie de la Météopole au même titre que :

  • Le Centre National de Prévision Météorologique
  • Le Centre de Calcul avec le Supercalculateur
  • L’École Nationale de la Météorologie
  • Le Centre International de Conférences.

Météo-France collabore avec plusieurs partenaires présents sur le site comme :

  • CERFACS (recherche en algorithmie parallèle, combustion, changement climatique…)
  • SCHAPI (centre de prévision des crues en France)
  • CISMF (production de prévisions météorologiques pour les armées)
  • SHOM (productions spécifiques sur l’environnement océanographique et marin).

L’incubateur Green Tech verte a ouvert sur le site en 2017. Il ne se cantonne pas à la météorologie mais est aussi dédié aux greentech autrement dit « les acteurs qui construisent les technologies de demain, et façonnent une nouvelle manière de consommer et de vivre en plaçant l’écologie au cœur de leurs préoccupations ».

Les thématiques travaillées par les start-up hébergées sont nombreuses : économies d’énergie, énergies renouvelables, stockage de l’énergie et hydrogène, économie circulaire, chimie biosourcée, réseaux électriques intelligents, bâtiments, mobilité…

Le site entretient également des relations avec les milieux économiques et scientifiques toulousains dont Airbus, le CNES, le CNRS et la Cité de l’espace où deux de ses agents font régulièrement des animations météo.

Parmi ses nombreuses missions, Météo-France consacre une grande partie à la recherche sur l’atmosphère et le climat.

La direction de la recherche rassemble plusieurs centaines de chercheurs, ingénieurs et doctorants ayant pour objectif de :

  • Concevoir et développer des outils d’observation toujours plus performants
  • Développer des modèles de prévision numérique du temps et du climat
  • Améliorer la connaissance de l’atmosphère et de ses interactions avec les sols, la végétation, le manteau neigeux et l’océan.

Étudier les changements climatiques à l’échelle planétaire

Météo-France contribue aux travaux du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) depuis 1995.

Le changement climatique aura de nombreuses répercussions :

  • La biodiversité
  • Les ressources en eau
  • La production agricole et la sécurité alimentaire (échelle globale)
  • Le niveau des mers
  • La santé
  • Les ressources énergétiques
  • Les risques naturels
  • La météorologie urbaine
  • La qualité de l’air
  • L’économie des secteurs « météo-dépendants »

Météo-France dispose d’infrastructures et de technologies de pointe pour observer, modéliser et prévoir.

Des moyens d’observation : sol, air, mer, espace

Observer et sonder l’atmosphère dans sa globalité

Prévoir le temps avec des modèles de plus en plus précis

Enfin Météo-France développe des partenariats internationaux de premier plan dont :

  • Une coopération européenne avec d’autres services météorologiques nationaux pour développer des programmes et services intégrés au bénéfice des citoyens européens ex : ECMWF (Institut de recherche et service opérationnel fédérant 34 états que Toulouse avait proposé d’accueillir en 2020)
  • Une contribution à l’Organisation Météorologique Mondiale (veille cyclonique dans l’Océan Indien, sécurité en mer, pollution atmosphérique accidentelle à grande échelle…)
  • Une présence et aide au développement dans plus de 100 pays grâce à Météo-France International.

Pour tout savoir sur la météo, le climat et Météo-France, nous vous recommandons le site : www.meteofrance.fr

Un grand merci à Jean-Marc Destruel, Chargé de la Communication sur le site Météo-France de Toulouse et Ambassadeur de Toulouse, pour sa collaboration sur ce dossier.