Soutien aux Ukrainiens – Édito de Jean-Claude Dardelet, Président de l’Agence d’Attractivité de Toulouse Métropole, Vice-Président de Toulouse Métropole

« Du virtuel au réel, du passé révolu au présent sidérant, ce qu’on pensait terminé à jamais resurgit aujourd’hui, cruellement, avec son lot de drames humains. Des enfants, des femmes et des hommes en souffrance. »

« De soi-disant guerres modernes sur des théâtres d’opération lointains, nous sommes bel et bien face à une guerre conventionnelle sur le sol européen, avec ses milices, ses bombardements, ses victimes civiles, ses colonnes de réfugiés, l’enlisement dans la durée. C’est en Ukraine, c’est à moins de 3000 km de Toulouse, c’est à Kiev notre ville jumelle avec laquelle nous entretenons des liens culturels, universitaires, scientifiques, économiques depuis tant d’années. »

« Autant de liens humains, évidents et vivants au quotidien pour démultiplier la solidarité des toulousains. Les amis accueillent les amis de là-bas, mobilisent leurs proches. Les associations sont sur le pont, les toulousains donnent. Ils donnent du temps, de l’argent, du matériel, de la nourriture. »

« La Métropole de Toulouse et Toulouse sont en première ligne et accompagnent la préfecture. Elles recensent, qualifient et coordonnent les lieux d’accueil. Ceux des toulousains et ceux des acteurs publics, nombreux aussi, qui mettent à disposition chambres et moyens de première nécessité. »

« L’action de Toulouse, c’est aussi des lieux de stockage et de logistique pour l’acheminement des dons. C’est la mobilisation des services de la solidarité, de l’éducation, de la petite enfance, des transports, de la sécurité civile. Ce sont enfin des fonds pour accompagner les ONG et associations au plus proche du terrain. Toutes les informations sont sur le site de la Mairie de Toulouse ci-dessous. »

« Aujourd’hui par centaines, demain par milliers à n’en pas douter, les accueils se multiplient, et chacun se prépare et réfléchit à ce qu’il pourrait faire pour apporter sa part de cœur. Un dessin d’enfant, un cours de français ou de danse, une chambre et de la nourriture, un emploi peut-être ? La solidarité est grande, ses manifestations multiples. »

« Nos visiteurs en quête d’un refuge en attendant de retourner au pays sont des femmes et des enfants, les hommes sont au combat. Ce sont des citadins, qui avaient une vie normale il y a encore quelques jours. Leur vie a basculé. Ce sont nos voisins, nos semblables. »

« Bien que le conflit soit aux frontières de l’Europe, c’est bel et bien au cœur de notre Europe que « l’action humaine » est la plus grande. Tout d’abord en Pologne, en Roumanie, en Tchéquie, en Hongrie et en Moldavie où « proximité » et « facilités de communiquer » sont les plus grandes. Les personnes déplacées s’y comptent déjà en millions. Ce sont ensuite en Allemagne, aux Pays-Bas où les diasporas ukrainiennes sont les plus importantes. C’est enfin en France, en Espagne et au Portugal où les collectivités se mobilisent avec les associations ukrainiennes et européennes pour prendre leur part à l’immense élan de solidarité. »

« Nous ne sommes pas témoins de toutes ces actions, nous en sommes les acteurs ! »

Toutes les informations sur le site Toulouse.fr

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